Alors que la société moderne s’enferme dans une temporalité marquée par le court-terme et l’urgence, l’écopsychologie nous exhorte à retrouver la mémoire. Cette mémoire, qu’elle soit personnelle, collective ou écologique, agit comme un lien vivant avec le passé, une clé essentielle pour comprendre notre place dans le monde. Sans elle, il nous serait impossible de donner une profondeur authentique à l’écologie et de rééquilibrer nos mondes intérieur et extérieur.

L’écopsychologie nous propose de réintégrer les leçons oubliées du passé, de raviver les savoirs ancestraux et de redonner vie aux histoires enfouies, tout en imaginant des futurs viables. Elle crée un espace où la réflexion profonde et l’action collective convergent, ouvrant une voie pour réparer les déséquilibres environnementaux et psychiques qui nous affectent.

En ce sens, l’écopsychologie se présente à la fois comme une école de l’imagination active, de l’utopie et de l’espérance, mais aussi comme une école des héritages et des filiations profondes. Elle nous invite à réveiller notre imaginaire, à concevoir des futurs porteurs d’espoir, tout en nous reconnectant aux racines de notre humanité et de la nature vivante.